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Apprenez à vous suffire...Les paradis ont brûlés. Le plaisir ne se connaît qu'une fois, le reste n'est qu'une vaine parade qui essaye stupidement de retrouver la jouissance de la veille.
Moi, je cours après le temps, passant de bras en bras, de lèvre en lèvre, de femme en femme...
Non pas des femmes de biens mais des infidèles à la peau laiteuse. Des êtres informe évoluant dans un univers orgiaque. La démesure est notre maître mot.
La folie notre démon. La mort notre salut. Bacchus nous pousse à un enivrement sans équivoque.
Ses bacchanales ne sont rien comparé aux orgies qui marquent nos nuits . Une étendue de chair s'étale sous mes yeux, ma bouche devient pour ses femmes un objet de convoitise.
Pour un Dieu, un outrage. Cette bouche qui devient le symbole de nos ivresses. Chaque soir, une
de ces créatures,de ces femmes me suit, je soulage mon corps et la rejette, cette sentence est sans appel.Et je me rends que ce pourrait être la mienne.
Je rends grâce à Bacchus... Même s'il me fait courir à ma perte..
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